Alex Chevalier vu/e par Marie Cantos
Match Point *
J’espérais trouver dans mes premières amours pour l’art conceptuel (qui irrigue la réflexion d’Alex Chevalier et ses différents déploiements dans des activités critiques, artistiques, éditoriales et curatoriales, rejouant d’ailleurs consciemment les contradictions de ses tenants historiques) matière à théoriser. Un truc, une idée. Un protocole même. Tiens, oui, un protocole : comme l’artiste lui-même qui, je le sais, songe sérieusement, à terme, à déléguer la réalisation de ses pièces. Des pièces qui n’en relèvent pour l’heure pas moins d’une esthétique des plus… efficaces. Écrivons-le sans blêmir puisque c’est l’un des nombreux reproches qui ont pu être formulés aux conceptuels (si « conceptuels » au pluriel généralisant il y eut) : une esthétique efficace donc, où le minimalisme des formes se conjugue avec l’émotivité du quotidien…
Quelque chose de la célèbre scène finale de Blow Up (1966). Quelque chose d’un statement faussement absurde : 1/ l’artiste peut jouer au tennis, 2/ la partie peut être organisée, 3/ ...
