Maya Andersson vu/e par Sally Bonn
La saisie et le suspensComme on vide ses poches sur la table en rentrant de promenade, la peinture de Maya Andersson dépose à la surface du tableau les signes et sensations récoltés dans l'espace, les éléments saisis du monde par un regard attentif et sensible. Une forme de pudeur devant le monde qui se contredit par la prégnance corporelle du regard et du geste du peintre. Les pages des carnets de Maya Andersson et ses premiers travaux évoquent cela même : la volonté de constitution d'un territoire sensitif et corporel, ou plus justement, d'un territoire sensitif à partir du corps, qui sert de support à la peinture. C'est parce que le peintre apporte son corps, comme le dit Valéry, qu'il transforme le monde en peinture. Et ce corps, la peintre le met en scène ou en œuvre, pour faire, faire la peinture et le geste. Les expérimentations artistiques des années 70 le montrent : empreintes de corps et de boue sur une surface contenue, traces de gestes qui font et défont. L'intentionnalité corporelle de l'artiste réunit le sentir et le faire ...

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