Olivier Crouzel vu/e par Sophie Lapalu
On perçoit dans les premières œuvres d’Olivier Crouzel l’ombre de celles à venir. C’est ainsi qu’en 2002, alors qu’il mène une carrière de graphiste, il commence à réaliser des pièces, à la dérobée. Il moule des prises électriques ou de télévision dans du plâtre, puis dispose ces petites sculptures discrètes et fragiles dans des espaces naturels totalement inattendus ; au pied d’un rocher sur une plage, à la racine d’un arbre dans la garrigue. Elles disparaîtront inexorablement à la première pluie (Confort moderne, 2002). Autre œuvre fondatrice, cette série de photographies d’images projetées dans une grotte du Périgord – son pays natal. La lumière blanche d’un mois de juillet sur une plage du sud perce l’obscurité de la cavité, alors que l’image étale ses pixels sur les parois irrégulières. Les corps des touristes trouvent une texture et un relief dont ils avaient été dépossédés (Vacances rupestres, 2009). Connaissait-il le travail d’Alain Fleischer qui, procédant à l’inverse, superposait l’image de fissures murales sur la chair d’un modèle ? Toujours est-il que l’on perçoit déjà dans ces œuvres les fondements de ...

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